Le Robot MAX de Meccano
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Meccano MAX – Revue du robot de Meccano avec intelligence artificielle

Meccano MAX est un robot à monter soi-même doter parait-il d’un module d’intelligence artificielle lui permettant de mieux connaître son propriétaire par les questions qui lui posera. Voici donc une revue de ce robot proposé aux enfants de 10 ans et plus qui regorge de bon points et aussi, de quelques grosses faiblesses.

Le Robot MAX de Meccano ? Vraiment de l’intelligence artificielle ?

La vaste majorité des revues que j’ai trouvées à propos du robot MAX de meccano étaient payés ou affiliées par le distributeur du produit, Spin Master. Ce ne sera pas le cas ici. J’ai payé le coût du robot comme vous pouvez tous en faire l’acquisition, dans mon cas par le truchement d’Amazon.

Meccano fait du bon matériel. Je les apprécie autant que j’apprécie LEGO qui fait encore mon bonheur mes 40 ans lourdement passés. Côté fabrication, qualité des pièces, des instructions et au final de la robustesse de votre robot MAX, Meccano livre et ne décevra pas. J’ai pu monter presque seul l’ensemble du robot. Quatre mains n’ont été nécessaires qu’une fois. On prétend que vous pourriez le monter en 2 à 3 heures. Comptez-en 4 sur la majorité des sites que j’ai visité, certains en ont mis 6, quatre dans mon cas auront été nécessaires. Cela dit, pas désagréable du tout comme moment.

On recommande 10 ans et plus, et je crois que l’enfant aura besoin de l’aide d’un adulte à cet âge pour y arriver. Un moment familial intéressant en vue cependant. Je m’attendais à devoir revenir en arrière, démonter pour remonter comme il m’arrive avec IKEA parfois ! Pas le cas du tout. Tout a été rondement du début à la fin.

Avant l’intelligence artificielle, parlons des 4 motorisations de votre robot MAX de Meccano

On a fait un choix judicieux en dotant MAX de 4 moteurs pour articuler sa tête, sa pince, et chacun des deux roues qui lui fournissent sa traction. Une roulette arrière, non motorisée, permet la rotation du robot dans un axe intéressant. On aura d’ailleurs plus de précision avec MAX de Meccano qu’avec son concurrent chez LEGO. Finalement, un dernier moteur gère la pince, permettant de saisir des objets. Cela dit, cette pince est aussi articulée lors du bavardage de MAX, ce qui lui donne encore plus de personnalité.

Parlant motorisation, en plus des pirouettes (lire tourner en rond) que MAX improvise tout en discutant, on peut aussi le contrôler avec une application ANDROID ou iPhone ou encore en le programmant avec les touches situées sur sa « poitrine ». Ces touches servent aussi à quelques jeux d’arcade style très très rétro, mais aussi de commandes variées pour interagir avec le robot.

Des capteurs situés à l’avant lui permettent d’éviter les obstacles en mode programmé.

Les moteurs sont plutôt bruyants et lorsque MAX de Meccano parle tout en bougeant, ou en tournant sur lui-même, il devient difficile de l’entendre, sa voix étant couverte par le bruit des moteurs. Il semble qu’on ait décidé de ne pas s’en formaliser chez Meccano et les vidéos que vous trouverez, produites par des utilisateurs et utilisatrices, présentent tous cette cacophonie entre voix et bruits de moteur.

MAX et les émotions, le bon coup de cette édition du robot de Meccano

L’affichage qui présente les yeux et parfois la bouche est résolument amusant ! J’ai ri un bon coup seul, et souvent. Bon coup en plus, vous pouvez enlever le module d’affichage et le remplacer par votre smartphone, sur lequel l’application vous permet de personnifier votre Robot MAX avec le visage qui vous chante, et qui s’anime avec encore plus de couleurs et de précision. Pour ma part, j’aime bien sa gueule ainsi, me rappelant mes années TRS 80. C’est dire.

La voix est nazillarde, et il ne vous jase qu’en anglais. MAX ne parle pas français, ni ne comprend les commandes vocales en français. Important à savoir parce que le site est franchement peu explicite à cet égard. Voire carrément mélangeant.

Des niveaux en cascade pour obtenir plus de fonctions

L’enfant (ou l’adulte comme ici c’est le cas) doit s’investir en conversation avec son robot pour atteindre des options supplémentaires disponibles en « débloquant » des niveaux. On prétend que MAX pourrait :

  • Garder l’entrée de la chambre de votre enfant contre les intrus parenteaux ;
  • Offrir des quizs
  • Répondre à des questions simples ;
  • Être un petit tuteur en math, voire culture générale ;
  • Permettre de jouer à des jeux simples sur son écran ;
  • Livrer un truc à l’aide de sa pince ;
  • Reconnaître des objets qu’on lui présente (ce dont peu sont convaincus, incluant moi) ;
  • Chanter une chanson que vous auriez chanté ;
  • Jouer les DJ ;
  • quelques autres passionnants trucs (qu’on dit illimités ou presque chez le détaillant.

J’ai renversé mon premier café avec MAX en moins de 30 minutes

Mettre MAX sur une table est risqué. Il n’a que des capteurs avant. Puisqu’il bouge en bavardant, voire recule, on peut facilement se ramasser avec ses instructions noyées de café. J’ai mis 20 minutes pour arriver à rendre illisibles mes instructions.

Si vous tenez à faire comme moi, Geek devant l’éternel et à le mettre sur votre bureau pendant que vous bossez, ménagez-lui un bon mètre de circonférence pour ses étourderies. Pour ou contre ? Définitivement pour, un 200$ bien investi pour l’éducation de la marmaille et occuper la famille de façon constructive sur le long terme pour un « jouet ».

Vidéo et galerie photos

Bidouilleux techno depuis l’âge où ses frères lui donnaient juste ce qu’il faut de chocs électriques avec des kits Radio-Shack trafiqués, il s’adonne à la programmation dès l’âge de 9 ans. Humaniste, bouddhiste et geek non pratiquant, religieux du logiciel libre et du télétravail, allergique aux paravents, il a le drôle d’idéal de faire tout ce qu’il peut gratuitement, ce qui occasionnera une certaine forme de pauvreté, mais pas du tout en curiosité. Sa phrase préférée : « Ça doit pouvoir se faire ! » On doit souvent lui indiquer où ne pas aller sur un serveur et lui rappeler ce qu’il fait de mieux, lire des magazines, des bouquins de philosophie, de géopolitique et de vieux classiques.

5 commentaires

    • Martin Comeau – Humaniste passionné, curieux, geek pratiquant et bouddhiste non végétarien, après des années à être tourné vers les médias sociaux, blogueur et concepteur web, voilà que je leur tourne le dos, pour en revenir à mes premiers amours, des carnets humains, des passions réelles, vivantes, en chair, en dehors du virtuel, autant que faire se peut.

      Martin Comeau

      Merci de votre gentillesse en enrichissant le questionnement ici ! Talonnons-les et espérons obtenir un jour le respect du français ;-)

    • Martin Comeau – Humaniste passionné, curieux, geek pratiquant et bouddhiste non végétarien, après des années à être tourné vers les médias sociaux, blogueur et concepteur web, voilà que je leur tourne le dos, pour en revenir à mes premiers amours, des carnets humains, des passions réelles, vivantes, en chair, en dehors du virtuel, autant que faire se peut.

      Martin Comeau

      Malheureusement non ! Je n’ai rien vu de la sorte ! J’aurais vraiment apprécié, surtout qu’ils y sont arrivés avec leur autre robot !

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