Little Britain

De mon drôle de sens de l’humour : Little Britain

J’avais la chance de devoir exprimer récemment si j’avais un sens de l’humour poussé ou non, et le type. Bon, je vous ai déjà entretenu avec pas mal d’ouverture mon appréciation candide pour le cabaret burlesque et pas seulement pour les numéros de striptease comme il semblait vous venir tout-de-suite en tête, probablement parce que la photo qui illustrait ce billet. Permettez-moi de vous le rappeler, je suis bon public. Public pour un humour décalé aussi, je vais un peu ailleurs, souvent là où on me mène parce que la gentillesse de gens qui tiennent à me faire découvrir de nouvelles occasions de rire.

J’allais presque oublier cette fantastique série qu’on m’a fait un jour découvrir, Little Britain, qui est probablement ce qu’il y a de plus désopilant à mon sens que j’ai eu la chance de voir en humour britannique depuis pas mal de lunes. Vous savez, oui oui ! Vous qui me connaissez vous savez mon appréciation de l’autodérision, dont les britanniques savent si bien nous montrer toute la portée. C’est ce genre de sketchs auxquels nous convie cette série dont j’ai eu la joie de voir le coffret trainer dans une caisse de DVD à vendre à cet anticafé que j’aime tant. Quand le bonheur frappe, il m’épargne pas. Pour quatre dollars, voilà que j’avais la garantie de me tordre les boyaux pour un bout.

Je sais c’est malaisant comme disent si bien nos ados ! Mais le charme opère chez-moi ! Je me suis dans un passé pas si lointain tapé en rafale cette série et c’est exactement ce qui m’attend ce soir ! Collé le nez sur l’écran du portable, les écouteurs sur la tronche à me bidonner tout seul sans la moindre crainte d’avoir l’air plus fou que je l’ai. Je vous laisse en vous souhaitant de pas trop m’en vouloir de m’amuser si facilement !

Bidouilleux techno depuis l’âge où ses frères lui donnaient juste ce qu’il faut de chocs électriques avec des kits Radio-Shack trafiqués, il s’adonne à la programmation dès l’âge de 9 ans. Humaniste, bouddhiste et geek non pratiquant, religieux du logiciel libre et du télétravail, allergique aux paravents, il a le drôle d’idéal de faire tout ce qu’il peut gratuitement, ce qui occasionnera une certaine forme de pauvreté, mais pas du tout en curiosité. Sa phrase préférée : « Ça doit pouvoir se faire ! » On doit souvent lui indiquer où ne pas aller sur un serveur et lui rappeler ce qu’il fait de mieux, lire des magazines, des bouquins de philosophie, de géopolitique et de vieux classiques.

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