Cabaret Burlesque Montréal
Cabaret burlesque

Du Cabaret burlesque

J’aime les cabarets, j’aime particulièrement le cabaret burlesque. Il y a dans cette comédie tout le charme des variétés, l’humour noir et bon enfant, l’amusement grivois et, bien caché derrière, quelque chose qui appartient à une forme de résistance ironique, de refus des standards, de retour à une forme essentielle et primaire à soi.

Cabaret burlesque ou la vengeance des considérés ordinaires

Il ne faut pas confondre le cabaret burlesque avec l’auto-dérision à laquelle se prête ceux qui en sont les artisans. Il est encore moins question de s’y présenter pour railler les artistes qui en sont les vedettes. À cet effet, la définition apportée par Wikipedia est intéressante :

Le sens du mot a évolué au cours des époques et selon les arts concernés. « Burlesque » et Cabaret burlesque se dit aujourd’hui couramment pour désigner un comique exagéré, extravagant qui repose généralement sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité dans un texte.

Cabaret burlesque à Montréal

L’effeuillage burlesque tient donc beaucoup moins du spectacle érotique que de la comédie, de l’ironie quand il ne s’agit pas de la caricature salace. Au Cabaret burlesque, les corps ne sont alors pas influencés par les standards de beauté mais présentent davantage de rondeurs, de ce naturel qui nous correspond tous en général, de ce refus justement des normes physiques, artistiques, sensuelles et érotiques. D’accepter de se présenter sur scène en jouant son art, pas malgré mais bien au gré de son corps, avec ses qualités et ses défauts. Si sa manifestation est généralement associée au milieu underground, son public, lui, appartient à tous les milieux. C’est au Cabaret Cléopâtre que nous sommes donc allés présenter l’attraction à une amie que nous recevions pour le weekend.

Cabaret burlesque au Cléopâtre : du gros fun sale

Le Cabaret burlesque a connu un certain essor ces dernières années et le Cléopâtre sur St-Laurent est un endroit où l’on peut en profiter, pour un cover charge d’une dizaine de dollars. Nous aurons eu la chance de passer un très bon moment, pas ennuyant du tout, qui pour l’essentiel ressemble à ceci. Allez, bon weekend.

 

 

Bidouilleux techno depuis l’âge où ses frères lui donnaient juste ce qu’il faut de chocs électriques avec des kits Radio-Shack trafiqués, il s’adonne à la programmation dès l’âge de 9 ans. Humaniste, bouddhiste et geek non pratiquant, religieux du logiciel libre et du télétravail, allergique aux paravents, il a le drôle d’idéal de faire tout ce qu’il peut gratuitement, ce qui occasionnera une certaine forme de pauvreté, mais pas du tout en curiosité. Sa phrase préférée : « Ça doit pouvoir se faire ! » On doit souvent lui indiquer où ne pas aller sur un serveur et lui rappeler ce qu’il fait de mieux, lire des magazines, des bouquins de philosophie, de géopolitique et de vieux classiques.