Annette, matriarche des Petites Soeurs de l'Assomption
Spiritualité

Douce quiétude de la spiritualité et de la foi

Elle s’appelle Annette, elle a 96 ans et est religieuse. Une vocation, de service, qu’elle a principalement mise au service des plus pauvres d’entre nous, dans Hochelaga d’ailleurs, un peu partout autour, aussi. La semaine dernière elle revenait voir la Maison Orléans, là même où elles ont déjà habité avec d’autres soeurs de leur communauté. C’était avant qu’elles redonnent l’établissement aux laïcs qui l’administrent maintenant, par le truchement de l’organisme du même nom.

Rayonner dans le recueillement

Une visite empreinte de grandes émotions. Elles étaient 4 Petites Soeurs de l’Assomption à venir faire un tour à la maison dont la mission est l’accueil, sans condition, pour quiconque cherche un sens à sa vie. Il n’est d’ailleurs pas question de foi catholique exclusivement, dans cette mission, mais de spiritualité. À ce chapitre, les petites soeurs comme Annette sont étonnament d’actualité quant à la laïcité. Pas question d’imposer le Saint-Esprit. Qu’il souffle, selon elles ça fait pas le moindre doute, mais aucun besoin ni désir de convertir ou prêcher. Leur évangile est l’amour, l’accueil et l’ouverture à l’autre. Tous les autres, sans condition.

Elle rayonne cette Soeur Annette. Une présence dans le recueillement, dans l’écoute, dans toute l’attention qu’elle vous donne. Une beauté indéniable et un charisme soufflant. C’est le résultat de 75 ans au service d’une vocation, des autres, à sa foi. Si elle a marié Christ, elle partage d’excellents moments avec un bouddhiste comme j’en suis. Une foi de rapprochement, avec au coeur la seule motivation qui compte, partager ce qui nous est commun.

C’est une chance unique de rencontrer cette grande bâtisseuse dans Hochelaga-Maisonneuve, qui a marqué autant la Maison Orléans que le Chic Resto-Pop ! Merci ma Soeur de cet amour.

 

Bidouilleux techno depuis l’âge où ses frères lui donnaient juste ce qu’il faut de chocs électriques avec des kits Radio-Shack trafiqués, il s’adonne à la programmation dès l’âge de 9 ans. Humaniste, bouddhiste et geek non pratiquant, religieux du logiciel libre et du télétravail, allergique aux paravents, il a le drôle d’idéal de faire tout ce qu’il peut gratuitement, ce qui occasionnera une certaine forme de pauvreté, mais pas du tout en curiosité. Sa phrase préférée : « Ça doit pouvoir se faire ! » On doit souvent lui indiquer où ne pas aller sur un serveur et lui rappeler ce qu’il fait de mieux, lire des magazines, des bouquins de philosophie, de géopolitique et de vieux classiques.

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