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Nakurmik

La meilleure façon pour moi de vous remercier était de le faire ici dans mon petit espace web personnel. Un peu mon salon.

C’était ma cinquième année de conception et hébergement web pour la course de chiens de traîneau Ivakkak. À chaque année, parce qu’on aime comme vous cette aventure et ceux qui la font, d’abord et avant tout le peuple, on monte le niveau web. On ajoute des idées, on remonte d’une coche les challenges Internet, on prend des décisions qu’on souhaite être les meilleures en contenu, en diffusion, en design et en efficacité.

Nakurmik Makivik, ses officiers sur le terrain et sur la ligne web à Kuujjuaq. Ce genre de projet ne peut se faire sans la confiance qui nous est accordée et sans un solide dévouement envers le transfert cohérent et rapide des données de courses. C’était encore une fois à la hauteur pour nous permettre de livrer la plateforme performante qu’on avait préparée.

Merci Pierre Dunnigan, de chaque année, bien avant le vent, prendre le temps de plancher sur nos idées, d’avancer tes suggestions, et d’être ouvert à des beaux trips comme les deux défis de cette année : faire de tes photos le design majeur du site, et de te prêter au jeu d’un photoblog, bien avant l’événement. Ta compréhension d’Ivakkak, du peuple, et des chiens font la vitrine que nous présentons. Les images sont tout ce qui existent pour mémoire physique de l’événement. Les statistiques des visites montrent tout le sens de la chose et de tes efforts.

Merci Julie Ducrocq, super Vet dont l’humanité et l’engagement m’impressionnent encore. Avoir accepté de faire le pont pédagogique pour expliquer, éduquer ceux qui au sud comprennent souvent trop mal les enjeux de la course et l’importance des soins apportés aux bêtes extraordinaires que sont les chiens de traîneau du peuple. La porte que tu as ouverte sur ton travail cette année donne le complément qui manquait aux visiteurs pour saisir en images et en mots ce que caring veut dire.

Merci Joé Lemelin, chaque année de nous prêter ton talent de designer pour le visuel de la carte de la course, de la préparation des logotypes et de créer le « Wow! » qui est caractéristique. Les délais sont toujours aussi serrés et la créativité que tu présentes ne se dément jamais.

Merci Maxime Carbonneau. Un neveu programmeur, pour un oncle pas là aussi souvent qu’il le voudrait, c’est tombé du ciel au moment où il le fallait. Partager ces moments avec toi m’a permis de te découvrir et de te faire vivre une expérience de travail qui j’espère te motivera à poursuivre dans ta voie scolaire et professionnelle. Tu es à ta place. Ta rigueur, ton engagement, ta belle simplicité et ton intelligence à trouver des solutions et persister à les chercher sont les bases qui te feront réussir. On commence une bien belle collaboration.

Nakurmik au peuple Inuit. Depuis 5 ans, vous me permettez d’entrer, à travers plein de vos projets, dans vos accomplissements, dans votre détermination, dans votre affirmation authentique. J’apprends tellement de vous, et vous me faites grandir, à coups d’inspiration, de sagesse, de confiance en ce que vous êtes et pouvez demeurer être. Je crois être une meilleure personne depuis vous. On demeure toujours en dette envers ceux qui nous enseignent autant. Vous vous reconnaîtrez.

Chaque année je reçois les courriels, commentaires, suis les statistiques. Cet événement a sa raison d’être. J’espère le jour où le sud s’y intéressera massivement.

À chaque Ivakkak, devant le défi, c’est ceci qui me revient. C’est Jane Birkin qui dit :

« Ça fait tellement peur et ça fait tellement plaisir à la fois, c’est comme ça, c’est la vie. »

Souhaitons-nous à l’an prochain! Je laisse la porte ouverte en sortant.

 

Bidouilleux techno depuis l’âge où ses frères lui donnaient juste ce qu’il faut de chocs électriques avec des kits Radio-Shack trafiqués, il s’adonne à la programmation dès l’âge de 9 ans. Humaniste, bouddhiste et geek non pratiquant, religieux du logiciel libre et du télétravail, allergique aux paravents, il a le drôle d’idéal de faire tout ce qu’il peut gratuitement, ce qui occasionnera une certaine forme de pauvreté, mais pas du tout en curiosité. Sa phrase préférée : « Ça doit pouvoir se faire ! » On doit souvent lui indiquer où ne pas aller sur un serveur et lui rappeler ce qu’il fait de mieux, lire des magazines, des bouquins de philosophie, de géopolitique et de vieux classiques.

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